Le hameau de Serémange

Le hameau de Serémange placé en bordure de la voie romaine Daspich-Fontoy est nommément désigné pour la première fois en 848 sous le nom de SISMERENGA. Vers la fin du XVII siècle, le nom de Serémange s’orthographie SKREMANGE ou/et SCHREMANGE. A cette époque Serémange était une annexe de l’église de Florange.

Les hameaux de Suzange et d’Erzange apparaissent en tant qu’annexes de la paroisse de Hayange.

C’est en 1790 que furent créées les Communes de Serémange et de Erzange.

La fusion des deux communes se fera le 1er janvier 1930.

Le hameau de Suzange situé au Nord disparaîtra définitivement en octobre 1963 à la suite de la mise en place des installations SOLLAC.

Sidérurgie

Depuis le XVII siècle et l’arrivée de la famille DE WENDEL, les premiers maîtres de forge, le destin de la cité s’est vu lié avec celui de la sidérurgie.

La construction de la Sollac, dont la première pierre fut posée le 23 décembre 1949, allait donner à Serémange une notoriété quasi-mondiale. L’anonyme petit village des bords de Fensch allait prendre place parmi les grands noms des usines métallurgiques d’avant-garde. En 1954, plus de 2000 ouvriers seront à l’œuvre dans les seules usines de Serémange.

C’est le développement de l’industrie à Hayange qui va être à l’origine de l’accroissement de la population de Serémange-Erzange. En effet, l’afflux de main-d’œuvre venant travailler dans les usines va nécessiter la construction de logements là où il y avait de la place ; c’est ainsi que le village va peu à peu prendre l’apparence d’une cité ouvrière et bourgeoise et présenter une diversité assez étonnante au niveau des types d’habitat.

En 1962

En 1962, Serémange-Erzange comptera 5853 habitants, c’est le haut de la courbe ; aujourd’hui la population tend à se stabiliser autour de 4100 habitants.

Depuis les années 60

Depuis les années 60, Serémange-Erzange a vu sa structure géographique se modifier sensiblement ; bordée au Sud par l’autoroute et au Nord par les installations de Sollac, la commune tente d’enrayer la baisse démographique par la construction de nouvelles cités. Dotée d’équipements culturels, administratifs et sportifs de grande qualité, la ville envisage avec optimisme et sérénité les futurs enjeux de sa croissance.

Le blason de la ville

En langage héraldique, le blason de la Ville de Serémange-Erzange est constitué « d’argent à la croix engrêlée de gueules, à la bordure d’or, en sautoir deux marteaux de sable brochant le tout ».
Les deux marteaux « en sautoir » sable (noir), évoquent la métallurgie, activité dominante du passé proche de la région.
La « croix engrêlée de gueules » (croix rouge) est la Croix de Lenoncourt, une famille de seigneurs et d’évêques puissants de la région, dont le blason était « d’argent à la croix engrêlée de gueules ».
La « bordure d’or » symbolise le voile que prit sainte Glossinde en rentrant au couvent et rappelle que le territoire de la commune appartenait à l’abbaye des bénédictines de Sainte-Glossinde de Metz.